« Une heure de ferveur » est né du désir de revenir sur les traces de l’héroïne d’Une rose seule en passant par l’autre côté : celui du père. Je rêvais d’un récit en miroir où Rose, à son tour, deviendrait l’absente, nous dit l’auteure. De quelle façon, à l’autre bout du monde, Haru Ueno était-il devenu le père d’une enfant qu’il lui serait interdit de voir ? Comment avait-il vécu à Kyōto, autre personnage central des deux textes et seul territoire qui, par-delà la mort, les réunirait un jour ?
Muriel Barbery nous entraine dans l’univers japonais et sa culture, mais aussi dans celui de la sensibilité d’une paternité « décalée ».